Ce vers extrait de Zaïre (1732), qui fait de Versailles un véritable refuge des rois, se retrouve au sein d’une requête adressée à Voltaire, en 1768, à propos de Pascal-Jean-Balthazar Celse, prince de Timor et de Solor.
Mais que vient faire le Timor auprès de l’Auberge de l’Europe ferneysienne en cette seconde moitié du XVIIIe siècle ? Apparaît ici une affaire qui aurait pu être soutenue par Voltaire, au même titre que l’affaire Calas ou celle du chevalier de la Barre – une affaire qui nous transporte dans cet ancien territoire portugais d’Outre-mer aux confins de la planète.
Afin de lever le voile sur un sujet a priori atypique chez Voltaire, la Bibliothèque de Genève et le Musée Barbier-Mueller ont décidé de faire dialoguer la culture maubere, à travers des taïs (textiles), d’un masque et des pièces du quotidien, et des textes voltairiens.
Flávio Borda d’Água, adjoint scientifique à la Bibliothèque de Genève