L’exposition met à l’honneur la riche production d’emblèmes et d’objets de culte en « bronze » finement ouvragés du peuple Gan dédiés aux puissances tutélaires de son royaume.
Les Gan représentent une petite population de quelque six mille sujets, voisine des Lobi, implantée dans le sud-ouest du Burkina Faso, dont les ancêtres auraient quitté le Ghana pour des motifs politiques et religieux au cours du XVe siècle.
Bracelets, amulettes et autres objets rituels de forme animalière où la représentation du serpent, associée ou non à d’autres figurations symboliques, domine largement, s’offrent aux yeux des visiteurs qui découvriront ainsi un bestiaire royal, support d’une écriture des légendes et de l’histoire façonnées et actualisées autour de chaque ancêtre ainsi honoré, dignitaire d’un royaume autrefois rendu florissant par l’extraction de l’or et son commerce.