Dans les Mers du Sud, de l’Indonésie à la Polynésie, on voit partout de grandes coupes de bois. Les plus simples avaient la fonction d’ustensiles ménagers, les plus grandes et les plus ornementées servaient lors de cérémonies diverses, souvent pour les repas rituels.
Les îles de l’Amirauté, au nord-est de la Nouvelle-Guinée, étaient habitées par trois peuples bien distincts. L‘un d’eux, les Matankol, avait des dons artistiques, que les deux autres reconnaissaient en se fournissant chez lui en sculptures diverses.
Cette coupe, en bois dur, reposant sur quatre courts pieds à section circulaire, représente un oiseau mythologique dont le nom différait d’une communauté à l’autre.
Pour en savoir plus, téléchargez ci-dessous l’article de Christian Kaufmann « Récipients alimentaires et plus encore, les coupes des îles de l’Amirauté » paru dans Arts & Cultures 2013, pp. 194-217 :