« Il y avait la pluie à l’odeur bleue du lever matinal et les chevaux doux aux lèvres dans l’étonnement des sites »
Michel Cahour
Dans l’imagerie des Indo-européens, au début de l’âge de fer, le cheval tenait un rôle considérable. Le style grec dit « géométrique » nous a donc livré de nombreux coursiers, parfois juchés sur une base rectangulaire, parfois sans socle, et parfois utilisés comme ornements pour un objet ou meuble. Ici, il s’agissait de décorer un grand chaudron sur pied, dont les anses en forme de cercles étaient surmontées de chevaux en bronze. Fixés au moyen de rivets.
Pour en savoir plus sur cet objet, télécharger la notice de Alain Pasquier tirée de Le profane et le divin, arts de l’Antiquité. Fleurons du musée Barbier-Mueller, Genève, Paris, Musée Barbier-Mueller & Hazan (éd.), 2008, p. 355.