Jusqu’à mi-novembre 2023, le musée Barbier-Mueller présente des pièces de l’Égypte, de l’Orient, de la Grèce et de la Rome antiques ainsi que des Steppes eurasiatiques composant un bestiaire protéiforme.
Répondant à une fonction utilitaire ou sacrée ou attributs de prestige, nombre d’objets antiques sont zoomorphes ou se parent d’ornements peints ou sculptés de formes animales, dont la symbolique est propre à chaque culture ou civilisation.
Yacks, bouquetins, béliers, rapaces, loups et ongulés fabuleux animent le décor de boucles de ceinture du nord de la Chine.
Dans le monde transélamite en Iran du Sud-Est, le léopard, régulateur des forces de la nature, tente de dompter le serpent, incarnation d’une force maléfique.
En Égypte, à l’époque gerzéenne, le poisson symbolise la régénération et la renaissance en raison de son comportement reproducteur spécifique. Sa représentation se retrouve donc fréquemment parmi les artefacts associés au mobilier funéraire d’une sépulture, notamment sous la forme de palette à broyer le fard.